Toutes deux certifiées par l’Association pour la Certification des Matériaux Isolants (ACERMI), laine de verre et laine de roche respectent en la matière les normes en vigueur.
Utilisées comme isolant, aussi bien dans le neuf que pour la rénovation, la laine de roche et la laine de verres sont des laines minérales. Leurs performances du point de vue thermique comme du point de vue acoustique sont élevées. Elles ne sont pourtant pas similaires. Le choix de l’une ou l’autre dépendra de vos besoins et de vos possibilités en termes d’espace à isoler et de coût.
La laine de verre
Composée de sable et de verre recyclé transformés après fusion des matériaux en un matelas de fibres entre lesquelles l’air est emprisonné, la laine de verre est proposée à la vente sous forme de rouleaux, de flocons ou encore de panneaux. Sa structure lui permet d’absorber très efficacement les bruits et des variations thermiques. L’utilisation de la laine de verre est indiquée pour l’isolation de murs, toitures et cloisons intérieures. Elle se trouve sur le marché dans différentes épaisseurs afin de répondre au mieux aux différents éléments à isoler.
Ignifuge, elle résiste au feu et ne dégage pas de fumée toxique si elle est brûlée. Ses fibres ne s’enflammant pas, la laine de verre offre une bonne résistance à la propagation des flammes. Hydrophobe et imputrescible, la résistance à l’humidité de la laine de verre empêche le développement de moisissures. En cas de dégâts des eaux, le matériau retrouve en outre ses capacités isolantes après séchage. Sa durée de vie, accompagnée de bonnes performances durant plusieurs dizaines d’années, est un avantage supplémentaire que l’on peut associer à l’utilisation de la laine de verre. La laine de verre se présente ainsi comme un matériau isolant d’un prix de revient très intéressant.
La laine de roche
La laine de roche est constituée à partir du basalte. Ce matériau naturel provenant de l’activité volcanique est très abondant. C’est après sa fusion et son fibrage que la laine de roche est conditionnée. On la trouve dans le commerce, comme la laine de verre, sous forme de rouleaux, flocons ou de panneaux. Cette dernière présentation peut en outre être déclinée en panneaux rigides, semi-rigides, nus, semis-vêtus, mono ou double densité, suivant leur destination.
La laine de roche possède une excellente résistance mécanique. A ce titre elle est avantageusement utilisée pour l’isolation de toitures étanchées ainsi que pour l’isolation des sols. Ses capacités de résistance au feu permettent son utilisation dans les systèmes de pare-feu. Classée selon la nomenclature Euroclasse en A1, elle ne dégage aucune fumée toxique lors de sa combustion. D’un grand pouvoir isolant, la laine de roche protège aussi bien du froid que de la chaleur grâce à la présence de cavités dans sa structure. Imputrescible, elle ne favorise pas le développement des micro-organismes. Elle résiste à l’humidité, à l’eau et à la neige. Le type de fibre dont elle est constituée tient à l’écart les insectes xylophages qui n’y trouvent pas la nourriture nécessaire à leur développement. La laine de roche possède également de grandes qualités d’isolation acoustique.
Le choix
Les deux isolants peuvent être utilisés pour les mêmes éléments de la construction : isolation des murs, cloisons intérieures, combles, toitures (par extérieur ou intérieur)… Cependant pour l’isolation des planchers bas et des sols, c’est la laine de roche qui est indiquée alors que pour l’isolation des murs par l’extérieur c’est à la laine de verre qu’il sera préférable de recourir. Ce matériau offre en outre l’avantage du prix. Moins cher que la laine de roche, il est d’une installation facile.